La ville de Holguín se voudra la capitale mondiale du jeune art du 2 au 8 mai prochain, lors de la tenue des Romerías de Mayo (Kermesses de Mai), le festival mondial des jeunes artistes organisé par l'Asociación Hermanos Saíz (AHS) depuis 1994.

Dans cette édition, Romerías de Mayo fêtera son 30e anniversaire, tout en consacrant une bonne partie de ses espaces à la commémoration du 65e anniversaire de la création de l'Institut cubain de l'art et de l'industrie cinématographiques et de la Maison des Amériques.

Comme l'a annoncé le comité organisateur, cet espace de diversité multiculturelle par excellence réunira des promoteurs culturels et des artistes de diverses manifestations qui, depuis différents points de la planète, trouvent dans l'échange culturel un vecteur de communication et de paix.

C'est pourquoi l'AHS invite les musiciens, les artistes de théâtre, les chercheurs, les danseurs, les écrivains, les producteurs audiovisuels, les peintres et les promoteurs culturels à se rendre dans la dite ville des parcs pour participer à cette célébration de la tradition et de la modernité.

Le programme, avec des espaces emblématiques tels que Babel, Cámara Azul, Rockmerías, Electroromerías, Bloguerías de Mayo, Fête des câlins, Théâtre de rue, Danza en paisajes públicos et Palabras compartidas, accueillera de multiples concerts, performances, expositions, projections de films, tables rondes, où convergeront des représentants jeunes et confirmés de l'art et de la culture nationaux.

Un moment essentiel des kermesses sera le congrès de la pensée et le prix des jeunes chercheurs Memoria Nuestra, dont les débats tourneront autour des dédicaces générales de l'événement, auxquelles s'ajoutera la remise des Prix de la mémoire dans la recherche et du projet socioculturel.

Célébrée le 3 mai, la Kermesses de la Croix est l'une des manifestations religieuses et populaires qui sont arrivées à Holguín avec la conquête et la colonisation espagnoles.

À la fin des années 1950, la tradition est tombée en désuétude, mais en 1994, elle a été réinventée dans le cadre d'un projet de l'AHS, à l'époque dirigé par le journaliste et promoteur culturel Alexis Triana.